Ce qu’en disent des parents :
Ce qu’en disent des enfants :
A l’heure où les violences se manifestent à tous les niveaux de la société, il en est une qui depuis les années 90 commence à être reconnue et prise en compte : c’est la violence par rapport à soi. Et celle-ci relève de la non-connaissance du potentiel des émotions que l’être humain génère mais dont il ignore la gestion. Combien de parents, d’enseignants, d’éducateurs prennent-ils en considération leur ressenti émotionnel pour communiquer et éduquer ?
A travers une famille éclatée, une ado tente de renouer avec son père qu’elle n’a plus vu depuis 7 ans. Un père dont le métier de scénariste à sensations l’accapare au point qu’il n’a plus de place pour la communication, et voilà le thème lancé…
Dans ce spectacle, les idées de Guy Corneau et de Jacques Salomé font leur chemin et je ne peux que m’en réjouir.
Pendant 1h10, les comédiens nous permettent de conscientiser l’importance de la reconnaissance de nos émotions. Décor moderne, éclairage soft, chansons rythmées confortant la gestuelle des comédiens. Travail très intéressant et à voir.
Malgré la profusion de thèmes qu’il véhicule, malgré le malaise qu’il peut provoquer, je vous le recommande chaudement… »
Chantal Perpète « Les parents et l’école » Union des Associations de Parents de l’enseignement catholique
Ce qu’en disent des enseignants :
J’atteste du vif plaisir que j’ai eu à vous accueillir dans ma classe pour la lecture de votre pièce « j’aurai ta peau »
Les réflexions, questions et dessins des élèves ont démontré leur intérêt pour ce thème porteur qu’est l’incommunicabilité. La pièce vaut également par la modernité de son contexte (personnages virtuels sortant de l’ordinateur), les différents niveaux de déroulement de l’action ( réalité concrète, réalité virtuelle, réalité symbolique) qui lui donne une densité psychologique intéressante.
Enfin, les élèves ont été très sensibles à l’humour du texte qui permet d’éviter l’écueil de la dramatisation à outrance…
Mireille Labarre
Professeur de français à l’Athénée Emile Bockstaël
L’histoire n’est pas un conte mais la réalité. Elle montre bien qu’on est chacun enfermé dans notre bulle.
Cette histoire me fait penser à la violence dans les rues et qu’il faudrait l’arrêter. Ca parle aussi d’un auteur qui est au fond du gouffre. C’est aussi un père qui ne s’occupe pas bien de sa fille car lui-même n’a pas connu une belle enfance.
J’ai aussi bien aimé l’idée que c’est nous qui décidons de notre futur et qu’on peut le changer.
Il faut faire ce que l’on veut et pas ce que les autres veulent de nous…
Ne pas se cacher derrière des mots et sous une autre personnalité ; être soi-même.
Lou donne une crème qui ramènera van Ham dans son enfance et il comprend que personne ne l’a aimé et que c’est peut-être à cause de cela qu’il écrivait des textes avec des guerres.
C’est l’histoire d’un homme qui écrit des scènes de violence mais il n’aime pas ce qu’il écrit ; c’est pour plaire au public. Sa vie est embrouillée car depuis son enfance, elle s’est mal passée.
Je trouve que les acteurs ont bien joué ? J’ai surtout aimé le rôle d’Emy quand elle faisait des galipettes. Mais je n’ai pas aimé lorsque la dame et l’homme se disputent. J’ai aimé la finale quand apprivoise son père. Moi aussi j’aimerais apprivoiser le mien, ça fait des années que je ne l’ai pas vu !
J’ai beaucoup applaudi et j’avais envie de voir les acteurs pour les féliciter.
J’ai aimé quand Emy est prisonnière de l’écran, c’est parce que son père la met dans ses scénarios plutôt que de lui en parler.
Lors d’un débat à Nantes…
-J’aimais bien quand Emy parlait, enfin, c’est comme si elle pensait très fort.
-Oui mais si elle parlait comme ça c’est qu’elle n’avait personne à qui parler.
-C’était un peu bizarre quand elle a mis le tee-shirt de son père mais ça m’a bien plu.
-On a tous fait ça quand on était petit.
-Je crois qu’elle veut s’imprégner des choses de son père.
-Pour moi elle veut rattraper le temps perdu.
-Moi, je pense qu’elle veut se mettre dans sa peau.